lundi 16 novembre 2015

Retraite du 7-8 novembre, les dons du Saint Esprit (1)

Au chapitre 11 de Saint Luc, Jésus nous exhorte à vivre sous la force de l’Esprit Saint.
« Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? Ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

L’exigence de notre vie chrétienne est la mort de l’homme pécheur en nous. La tentation serait de le faire à la force du poignet, par des efforts de travail sur soi, par une vie d’ascèse. Vouloir tout faire par nous même implique un cheminement douloureux et difficile sans voir s’installer en nous la paix intérieure.




La vie dans l’Esprit à l’inverse permet une transformation profonde de notre cœur, dans une infinie douceur. Ainsi les saints témoignent d’une grande joie et paix tout au long de leur vie en Christ.

Un des fruits de l’Esprit Saint est de nous rendre souple à l’inattendu de Dieu, de conformer notre volonté à la volonté du Père. La Sainte Vierge en est l’exemple parfait. Toute sa vie elle a appris à changer ses plans !
En effet, alors qu’elle est fiancée à Joseph, prête à se marier, elle répond à l’ange Gabriel qui lui annonce qu’elle va porter un enfant « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » (St Luc 1, 37). Ou encore, alors qu’elle n’a reçu aucune instruction au sujet de l’éducation de Jésus, elle choisit, poussée par l’Esprit, de déposer le Fils de Dieu dans le lieu saint par excellence : le Temple de Jérusalem. Aucune tradition juive n’imposait de présenter un enfant au Temple, il était seulement demandé pour le premier né de faire une offrande. Siméon se saisit alors de l’enfant est lui annonce que Jésus est fait pour toutes les nations (Galilée, Egypte) et qu’elle doit le garder, l’élever et qu’elle connaîtra une grande souffrance.
De nombreuses fois encore Marie sera dans l’incompréhension, lors des Noces de Cana ou encore au pied de la Croix . Ce dernier épisode est finalement dans la compréhension humaine un démenti absolu des promesses faites par l’ange à l’Annonciation, promettant en effet que Jésus règnera à jamais. Et malgré cela, Marie reste docile au souffle de l’Esprit.

Marie est un modèle pour nous qui refusons bien souvent que le Seigneur viennent transformer pleinement nos vies. Nous sommes trop fréquemment réticents à Le laisser agir sur certains points de notre existence.

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