samedi 14 février 2015

L'intelligence à l'épreuve du réel !

Thème qui semble ardu, mais qui prenait sens à mesure que nous décortiquions les deux passages bibliques étudiés hier soir d'abord en petits groupes puis avec le Père Jérôme : Gn 2, 4b- 17 et 1 Cor 13, 8-12.



Le Père Jérôme nous a rappelé que la Genèse ne nous dit pas comment mais pourquoi Dieu a créé  l'Homme. Qu'Il a voulu que l'Homme soit incarné pour que l'Amour puisse se manifester dans les gestes et dans les paroles. Que l'arbre de la connaissance du bien et du mal symbolise les commandements donnés à l'Homme par Dieu. Que Dieu désire que nous Le choissisions librement et non pas par dépit, c'est pourquoi Il permet au Mal de rentrer dans le jardin d'Eden.



Dans la lettre aux Corinthiens, le contexte est essentiel pour mieux comprendre le passage étudié. Le Père Jérôme nous a donc expliqué qu'en ce temps là, dans la communauté de Corinthe, certaines personnes se sentaient supérieures du fait de charismes particuliers (prophéties, parler en langue). St Paul rappelle donc que ces charismes ne sont qu'un moyen mais pas un but en soi. Qu'ils ne sont en rien liés à la sainteté de la personne qui les exerce mais à la sainteté de la communauté à laquelle il appartient.
St Paul souligne le fait que c'est la charité qui doit être première et qu'elle, ne passera jamais. Le Père Jérôme a insisté sur le fait que l'amour incarné n'est pas un sentiment, mais qu'il doit se manifester concrètement, selon les situations, par des gestes et/ou des paroles.
St Paul nous dit également que nous ne connaissons aujourd'hui qu'une image partielle de Dieu, à travers nos frères notamment, et que personne ne peut dire qu'il connaît Dieu pleinement.


2 commentaires:

  1. N'hésitez pas à compléter, j'ai remis les idées principales, mais si j'ai oublié des choses importantes, rajoutez les !
    En tout cas, super soirée !

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  2. Je préciserais en revanche que l'arbre du bien et du mal défendu est une façon à nous de faire confiance à Dieu en faisant preuve d'obéissance. Confiance et obéissance m'ont parlé car le propre défaut de l'Homme est de vouloir toujours tout maîtriser, ne se laisse pas si facilement abandonner à Dieu qui nous fait grandir vers Lui. Si on réfléchit bien à cela on s'aperçoit que ce défaut est aussi le résultat peut-être d'un manque de patience. Nous voulons comprendre tout, tout de suite. On dit bien parfois à un enfant ne fais pas x choses, tu comprendras plus tard pourquoi avec la maturité. Et l'enfant incarne cette impatience en demandant des explications à ses parents.

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