En scrutant les textes suivants 1Co 8, 1-3; Mc 10, 46-52 ; Rm 7, 18-25, nous avons échangé en petits groupes, puis tout ensemble avec l'aide du Père Benoît, sur le désir, la connaissance de Dieu, la volonté, la liberté, la Grâce, le pêché.
Créé à l'image de Dieu, l'Homme voit son intelligence, sa volonté, sa mémoire, sa vie et sa relation aux autres et au Cosmos, unifiés en Dieu. Mais, lorsque dans l'Eden, Eve choisit de goûter le fruit de l'arbre défendu, elle devient alors son propre juge pour définir ce qui est bien et ce qui est mal. Il y a alors désunion chez l'Homme de son intelligence et de sa volonté notamment. L'Homme devient alors fragile, son corps et son esprit sont faibles, il est soumis au pêché, il perd sa liberté. La chair dont St Paul parle correspond à l'Homme fragile (corps et esprit), à l'Homme qui se détourne de Dieu.
Dans sa lettre aux Corinthiens, St Paul souligne l'importance de la charité par rapport à la science en tant que connaissance intellectuelle de Dieu. En effet, Satan connaît Dieu et ne l'aime pas ! La connaissance de Dieu passe donc nécessairement par le coeur, en tant que lieu privilégié d'une rencontre amoureuse entre notre âme et Dieu!
Dans l'Evangile selon St Marc, l'aveugle en appelant à plusieurs reprises le Christ (alors même qu'on le rabroue) manifeste sa volonté de rencontrer le Seigneur. C'est seulement à l'appel de Jésus, qu'il est capable de se lever et de s'avancer vers le Christ. En rejetant son manteau, alors même qu'il s'avance vers Jésus, il manifeste sa volonté de changer, d'être un homme nouveau. Sa confiance en Dieu le guérit. La guérison physique est toujours le pendant visible d'une guérison intérieure : ici il est donné à l'aveugle de voir la Vraie Lumière en la personne de Jésus. La volonté du Christ rejoint notre volonté (l'aveugle veut retrouver la vue) et l'élève (l'aveugle reconnait en Jésus le Sauveur)
Aux Romains, St Paul explique que chaque homme souhaite faire le bien, que son intelligence lui permet de discerner ce qui est bon de ce qui est mal. Pour autant, sa seule volonté ne suffit pas à ce qu'il accomplisse le bien. C'est pas le secours de la Grâce, qu'il est donné à l'Homme de faire le Bien.
Le secours de la Grâce s'exerce particulièrement dans la Miséricorde Divine : Dieu, dans son Amour infini pour chacun de nous, ne nous montre pas seulement ce qu'est le Bien, il nous donne la force de l'accomplir !
Dans l'Evangile selon St Marc, l'aveugle en appelant à plusieurs reprises le Christ (alors même qu'on le rabroue) manifeste sa volonté de rencontrer le Seigneur. C'est seulement à l'appel de Jésus, qu'il est capable de se lever et de s'avancer vers le Christ. En rejetant son manteau, alors même qu'il s'avance vers Jésus, il manifeste sa volonté de changer, d'être un homme nouveau. Sa confiance en Dieu le guérit. La guérison physique est toujours le pendant visible d'une guérison intérieure : ici il est donné à l'aveugle de voir la Vraie Lumière en la personne de Jésus. La volonté du Christ rejoint notre volonté (l'aveugle veut retrouver la vue) et l'élève (l'aveugle reconnait en Jésus le Sauveur)
Aux Romains, St Paul explique que chaque homme souhaite faire le bien, que son intelligence lui permet de discerner ce qui est bon de ce qui est mal. Pour autant, sa seule volonté ne suffit pas à ce qu'il accomplisse le bien. C'est pas le secours de la Grâce, qu'il est donné à l'Homme de faire le Bien.
Le secours de la Grâce s'exerce particulièrement dans la Miséricorde Divine : Dieu, dans son Amour infini pour chacun de nous, ne nous montre pas seulement ce qu'est le Bien, il nous donne la force de l'accomplir !
« Je continuerai probablement à m’impatienter
contre mon cocher, à discuter inutilement, à
exprimer mal à propos mes idées ; je sentirai
toujours une barrière entre le sanctuaire de mon
âme et l’âme des autres, même celle de ma
femme ; je rendrai toujours celle-ci responsable
de mes terreurs pour m’en repentir aussitôt. Je
continuerai à prier, sans pouvoir m’expliquer
pourquoi je prie, mais ma vie intérieure a conquis
sa liberté ; elle ne sera plus à la merci des
événements, et chaque minute de mon existence
aura un sens incontestable et profond, qu’il sera
en mon pouvoir d’imprimer à chacune de mes
actions : celui du bien. » Anna Karenine, Léon Tolstoï
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